Ce 21 mai 2015, Paul de La Panouse recevait le jury du Prix Geneviève Moll dans son château de Thoiry pour délibérer. Je rappelle que Paul est un de Vogüé par sa mère, et donc de la famille de Melchior de Vogüé, grand banquier qui en 1955 entra au monastère de la Pierre-Qui-Vire (son épouse eut l’autorisation dans le même temps d’entrer au monastère de Limon).
Voir mon post : http://samitier.net/2012/05/22/prix-genevieve-moll/

Le magnifique château de Thoiry ce 21 mai 2015, véritable temple dédié au Nombre d’Or…
Et c’est l’histoire extraordinaire d’Evariste Galois (surnommé le Rimbaud des mathématiques) qui a remporté le prix, une histoire racontée par François-Henri Désérable, lequel publie chez Gallimard. Le héros de ce livre était un génie de l’algèbre qui mourut au cours d’un duel pour une cause impossible ! Juste auparavant, il eut le temps d’écrire à la plume quelques formules mathématiques absolument géniales…

Paul de La Panouse, gentilhomme de lettres
Un jury présidé par Frédéric Mitterrand, président d’honneur, Emmanuelle de Boysson, présidente, Martine Anfray, la célèbre libraire de Verneuil-sur-Avre, Tristane Banon, écrivaine, José Blanc-Lapierre, journaliste de France Télévisions, Julien Cendres, écrivain, éditeur, Irène Frain, écrivaine, Didier Husson, élu en charge de la culture de Verneuil, et Gilles Leroy, écrivain prix Goncourt 2007.

Le jury 2015 Prix Geneviève Moll
(photo José Blanc-Lapierre, France 2)
Résultat de la délibération, 5 voix pour Evariste Galois (F-H Désérable), 2 voix pour La Comtesse Greffülbe et 1 voix pour La Baronne Blixen, dans le Salon Bleu du château de Thoiry, tandis que nous déjeunions avec Paul dans la salle à manger.

Neuf auteurs avaient été sélectionnés : Laurent Alexandre et David Angevin pour L’homme qui en savait trop ; Philippe Beaussant pour Christiane de Suède et la musique ; Catherine Delamarre pour Thérèse d’Avila, l’oratoire et la forteresse ; François-Henri Désérable pour Evariste ; Laure Hillerin pour La comtesse Greffülbe, l’ombre des Guermantes ; Marie Noëlle Himbert pour Marie Curie, portrait d’une femme engagée ; Christine Kerdellant pour Alexis ou la vie aventureuse du comte de Tocqueville ; Dominique de Saint Pern pour Baronne Blixen et Tiphaine Samoyault pour Roland Barthes.